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2021 : Les acteurs de la tech investissent dans les contenus

Depuis quelques années, on ne peut que constater la multiplication fulgurante des contenus toutes industries confondues, surfant sur le motto « Content is king ». Le principe ? Créer de la valeur apporte de la valeur. Les acteurs de l’IT ne font pas exception à la tendance qui s’est évidemment vue dynamisée suite à la crise.   

Des contenus qui répondent à des objectifs clairs

Livres blancs, articles de blog, vidéos, podcasts, pages d’atterissage, posts sur les réseaux sociaux … les contenus prennent diverses formes et répondent à des attentes précises. Chaque contenu à ses avantages et une place définie dans le tunnel marketing.  

Selon une récente étude Statista (2021), les marques BtoB font appel au marketing de contenu pour?:  

  • renforcer la marque et son image (85 % des répondants BtoB) 
  • acquérir plus de clients (82 % des répondants BtoB) 
  • fidéliser les consommateurs (62 % des répondants BtoB) 
  • renforcer l’image de la marque employeur et le recrutement (21% des répondants BtoB) 
  • nourrir la relation avec les investisseurs (12 % des répondants BtoB) 

Pour tout acteur, l’enjeu d’une stratégie de contenu est donc bien de participer activement au développement de l’entreprise. Loin de la simplicité d’une vente de crème glacée, dans la tech, trouver et convaincre ses clients est un processus particulièrement long et complexe qui nécessite une démarche de nurturing affutée et patiente. Pour les éditeurs ou intégrateurs de solutions IT ainsi que les ESN ou cabinets conseils, l’investissement dans le contenu permet de répondre à ce défi, particulièrement ces derniers temps ! 

Un engouement stimulé en 2020-2021 

Sans surprise, le partage de contenus par les entreprises a été boosté par la crise sanitaire et la distanciation. Les rencontres physiques tels que les rendez-vous clients ou les salons ayant été mis en pause, les entreprises se sont naturellement orientées dans cette direction.  

Salesforce a d’ailleurs récemment confirmé via la 6eme édition de son étude «?State of Marketing?» (2021) que, suite à la crise, les entreprises ont réduit leurs dépenses publicitaires pour doubler leurs investissements dans la création de contenus égalisant ainsi les 2 postes de dépense. Donnée confirmée par l’étude Statista révélant que 60% des répondants BtoB ont déclaré une augmentation de leur budget contenus cette année.  

Il suffit d’être observateur pour s’accorder sur le fait que la communication à grand renfort de supports digitaux s’est en effet vue dynamisée ces derniers mois. Quelques minutes sur le fil d’actualités LinkedIn permettent de se rendre compte du phénomène?: invitations à des webinars, offres de téléchargements de documents, partage de podcasts, créations d’infographies, etc. Il faut dire que selon le Content Management Institute, 92% des marketeurs ont confirmé que leur entreprise considèrent les contenus comme un actif stratégique capital (2020). 

Et la tech alors ? Dans l’univers IT, les contenus sont utilisés à de multiples occasions?:  

  • pour montrer une expertise technique précise?: comme Esker au travers de son blog 
  • pour présenter des solutions?: Microfocus (Tech Data) a récemment présenté sa solution Data Protector 10.91 via un webinar sur KeyforIT, le salon de l’IT 
  • pour convaincre son prospect?: comme pour Salesforce qui s’est appuyé sur un témoignage détaillé de son client Michelin pour acquérir de nouveaux clients 
  • etc. 

L’IT est un secteur qui se révèle amateur de contenus simplement car cette industrie est technique (contenus qui expliquent), compétitive (contenus qui démarquent) et que sa clientèle est verticalisée à travers différents secteurs d’activités (contenus qui s’adaptent) !  

Marion Lundi, responsable de l’agence inbound marketing Eckert Mathison déclarait justement?: «?Depuis notre création, nous travaillons principalement avec des acteurs tech car la demande est fortement présente dans cette industrie et ses acteurs ont besoin de pédagogie et d'un support compétent  pour naviguer dans cet univers difficile à maîtriser.?». Les erreurs dans les stratégies de contenus font en effet légion, c’est parti pour un tour d’horizon ! 

Gare aux « content faux pas » en 2021 ! 

1- Contenus déguisés ou superficiels 

Les audiences peuvent développer une certaine méfiance à l’égard de contenus mis en avant qui ne délivrent pas la valeur attendue. On observe de plus en plus de contenus qui ne répondent pas aux attentes. Quelques exemples classiques?: 

  • Vous avez déjà certainement été invité à donner vos coordonnées pour LA méthode révolutionnaire pour la solution à l’un de vos problèmes… Ce contenu plein de promesses formidables ne fonctionne réellement que si le contenu fournit la valeur annoncée.   
  • Vous avez certainement une marque que vous voyez chaque jour dans votre fil d’actualités sur les réseaux sociaux qui bombarde de contenus de type «?snack?» sans réelle information. «?Snack content?» ne veut pas dire contenu bâclé ou sans intérêt !  
  • Un autre exemple de «?content faux pas?» consiste à être 100% autocentré. N’avez-vous jamais assisté à un webinar dont l’intitulé proposait une thématique large pour finalement  tomber dans une démarche promotionnelle subjective ne traitant pas du sujet annoncé sous tous les angles ?  

Si les contenus cités ci-dessus ne sont pas à bannir, leur démocratisation a ouvert la porte aux mauvaises pratiques contribuant à les décrédibiliser quelque peu. Redonnons au passage ses lettres de noblesse au webinar que nous venons de pointer du doigt, saviez-vous que 76% des acheteurs B2B ont effectué un achat après avoir suivi un webinar ? (Clickmeeting, 2019). 

Nos recommandations pour ne pas se tromper dans la réalisation de vos contenus ?  

  • Pensez au maximum à votre audience et à la valeur délivrée 
  • Surfez sur une démarche plus dosée qui faisait parler d’elle l’été dernier?: le slow content 
  • Variez les formats, publications et canaux de communication 
  • Faites preuve d’authenticité dans votre approche, l’honnêté est un atout clé 

2- Contenus négatifs et pessimistes

2020 a été une année difficile pour tous. Si 2021 semble aller dans la bonne direction, les nouvelles négatives restent nombreuses, il suffit d’ouvrir le flow Twitter ou de lire un énième article sur les ransomware.  

L’éditrice Amanda Clark affirme que les créateurs de contenu doivent insuffler un élan d’optimisme dans leur marketing de contenus. Pour cela, adoptez une approche positive de résolution de problème.

Votre article de blog ne s’intitulera pas « Les ransomwares mènent la vie dure aux PME?» mais «?Les défis de cybersécurité?des PME?» par exemple !  Ce point ne fait pas référence aux contenus piliers de type livres blancs mais bien aux contenus réguliers sur les réseaux sociaux, sur votre site web ou votre blog.  

3- Contenus non orientés SEO  

Le SEO prend de plus en plus d’ampleur. Dans un environnement aussi incertain, être bien référencé sur Google est un incontournable pour être visible de vos potentiels clients. Par exemple, si une entreprise est en recherche de solution de dématérialisation, sa recherche Google doit mener à votre site web, une page d’atterissage dédiée, votre blog ou l’un de vos contenus.  

Pour être bien référencé, la recette la plus fiable reste d’appporter un contenu de valeur aux internautes et de ne pas publier vos contenus sur les réseaux qui sont plutôt des relais de vos contenus web disponibles sur votre site ou blog.  

4- Contenus à usage unique

Le web est absolument saturé de contenus. S’assurer de la visibilité de votre entreprise sur le long terme est une épreuve délicate. Si une stratégie SEO répond en partie à ce besoin, créer des contenus qui restent pertinents sur le long terme est essentiel. On les appelle des «?evergreen content?». Un contenu devient evergreen s’il continue d’engager son audience sur plusieurs années. Le problème ? Ces contenus requièrent des ressources car ils demandent la plupart du temps un gros travail éditorial. 

L’upcycling est une excellente méthode pour rationaliser son investissement dans ces démarches. Les contenus evergreen sont en effet de bons candidats à cette pratique. Rien ne se perd, tout se transforme ! 

  • redigitalisez vos anciennes ressources print 
  • rassemblez plusieurs contenus en un seul  
  • offrez une nouvelle vie à vos contenus par une mise à jour 
  • convertissez un contenus grâce à un nouveau format  

Globalement, le «?content faux pas?» que l’on observe le plus souvent c’est de ne pas inscrire la création de contenu dans un plan structuré. Les investissements en contenus doivent être réalisés avec beaucoup de précaution pour ne pas brasser de l’air sur une planète contenus déjà saturée. Les acteurs de la tech sont concernés par ces problématiques et se doivent d’être à l’affut des tendances et bonnes pratiques pour rester résilient sur le marché.  

Chez Percy Miller, nous travaillons avec notre agence partenaire Eckert Mathison pour offrir le meilleur appui en marketing de contenu à nos partenaires éditeurs de logiciels, intégrateurs, ESN (SSII) et cabinets de conseils. Discutons-en !

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